Le panache de pollution produit par l'agglomération parisienne peut s'étendre sur plus de 50 km pour les oxydes d'azote et sur plusieurs centaines de kilomètres pour l'ozone.

Consultez toutes nos cartes de pollution.

La mesure des émissions liées aux plateformes aéroportuaires prennent en compte les paramètres suivants :

  • Les émissions des avions et des activités au sol (hors trafic routier induit en zone publique des plates-formes).
  • Les émissions des avions (combustion des moteurs) calculées suivant le cycle LTO (Landing Take Off) défini par l’Organisation de l’Aviation Civile Internationale (OACI) avec des durées adaptées aux plates-formes franciliennes. Ce cycle recouvre les phases d’approche, de roulage, de décollage et de montée, en-dessous des 1000 premiers mètres. Au-delà de 1000 mètres, les émissions des avions sont considérées comme négligeable pour la qualité de l’air respiré par les franciliens.
  • Les émissions de particules liées à l’abrasion des freins, des pneus et de la piste sont également intégrées.
  • Les activités au sol : les centrales thermiques des plateformes aéroportuaires, les APU (Auxilary Power Unit) servant à alimenter l’avion en électricité et pour la climatisation ainsi que les GPU (Ground Power Unit) qui sont des unités mobiles sur la plateforme qui peuvent alimenter les avions en électricité à la place des APU.

Pour de plus amples informations en lien avec la pollution aéroportuaire en Ile-de-France, vous pouvez consulter notre site SURVOL au lien suivant : http://survol.airparif.fr. 

L'indice français Atmo, utilisé jusqu'à présent et depuis une vingtaine d'années, caractérise la qualité de l'air ambiant d'une journée pour l'agglomération parisienne. Son échelle varie de 1 à 10, avec 6 qualificatifs et 3 couleurs. Pour compléter cette information, Airparif a participé à la mise en place d'un indice de qualité de l'air européen (projet Citeair). L'échelle s'étend de 0 à plus de 100, avec 5 qualificatifs et 5 couleurs. Ce nouvel indice concerne la pollution ambiante mais également la pollution à proximité du trafic, avec une actualisation toutes les heures. Il permet de comparer la qualité de l'air d'une centaine de villes (voir le site www.airqualitynow.eu). La refonte du site Internet d'Airparif a été l'occasion de valoriser davantage l'indice européen, et de le décliner à l'échelle de l'Île-de-France :

  • La carte régionale quotidienne porte dorénavant ses couleurs.
  • Dès la page d'accueil, vous avez le choix entre l'indice français ou européen pour l'agglomération parisienne.
  • A partir de là, vous pouvez accéder aux informations par département (indice européen du département et carte départementale associée).
  • Enfin, les indices de qualité de l'air par commune s'appuient sur l'indice européen.

Les niveaux de pollution atmosphérique mesurés à Londres et à Paris sont très voisins, les tailles de ces deux agglomérations étant très similaires ainsi que les conditions météorologiques auxquelles elles sont soumises.

Airparif réalise un inventaire des émissions, aussi bien pour les polluants atmosphériques que pour les principaux gaz à effet de serre. Il permet de connaître la répartition géographique des émissions, leur évolution dans le temps, et la responsabilité des différentes sources.

L'inventaire des émissions est un outil précieux pour identifier les sources de polluants sur lesquelles des actions auraient le plus d'efficacité et pour tester des scenarii de réduction prenant en compte ces deux problématiques.

En synthèse, les trois sources majeures de rejets, à la fois pour les polluants atmosphériques et pour les gaz à effet de serre, sont :

  • Le secteur résidentiel et tertiaire, du fait du chauffage.
  • Les transports.
  • Les activités industrielles (industrie, chantiers, énergie et déchets).

Pour le CO2, ces trois secteurs totalisent près de 90 % des émissions.

Consultez la page sur les émissions et de plus amples informations.