La surveillance de la qualité de l'air mise en œuvre par Airparif s'effectue grâce à l'utilisation complémentaire de trois outils :

  • Des stations de mesure (plus d'une soixantaine dont une cinquantaine automatiques) qui analysent soit la pollution ambiante loin de la circulation soit la pollution le long des routes.
  • Des campagnes de mesures par laboratoires mobiles et capteurs chimiques pour évaluer l'impact d'une infrastructure, l'exposition individuelle des Franciliens à la pollution ou les concentrations de polluants qui ne sont pas encore réglementés dans l'air (dioxines, pesticides…).
  • Des outils de modélisation permettant de faire des cartes de pollution, de prévoir chaque jour la pollution du jour et du lendemain ainsi que son évolution heure par heure, de décrire les niveaux annuels de pollution le long des routes ou d'évaluer l'impact de mesures de réduction.

Pour en savoir plus sur nos méthodes, rendez-vous sur la page Moyens et Méthodes de notre site.

Le chauffage au bois génère des émissions potentiellement importantes de polluants atmosphériques, notamment les particules fines (PM), le monoxyde de carbone (CO), les Composés Organiques Volatils (COV) ou encore les Hydrocarbures Aromatiques Polycycliques (HAP).


En l’état des connaissances actuelles, ces émissions s’avèrent très différentes suivant qu’il s’agisse d’une installation individuelle, collective ou industrielle. De plus, une grande variabilité de performances environnementales et énergétiques existe entre les différentes technologies (appareil Flamme Verte versus appareil ancien).
La qualité du bois utilisé ainsi que son humidité ont également une influence sur les niveaux d’émission.

Airparif n’est pas mandatée pour gérer les nuisances liées à l’utilisation du chauffage au bois et les règlementations afférentes.

Pour plus de renseignements, nous vous invitons à consulter le site de la Direction Régionale et Interdépartementale de l’Environnement et de l’Énergie (DRIEE) Île-de-France.

Plus d'infos : http://biensechaufferaubois.ademe.fr/ et https://www.iledefrance.fr/chauffages
 

Airparif s'intéresse à toutes les innovations de son domaine et les microcapteurs font partie des technologies émergentes. Même s'ils ne sont pas en capacité d'offrir les garanties d'un dispositif de surveillance du territoire, les microcapteurs présentent un intérêt en tant qu'outil de détection, de mesure d'appoint, de sensibilisation. C'est ainsi que grâce à  leur facilité d’utilisation et la possibilité de démultiplication des points de mesures, ils permettent de valider, infirmer une hypothèse en complément du dispositif.

En tant qu'organisme accrédité pour la mesure de l'air extérieur et intérieur, Airparif a choisit d'accompagner l'évolution technologique des microcapteurs et de garantir au citoyen la possibilité d'un choix éclairer alors même qu'il n'existe aucune réglementation pour les microcapteurs. Dans un premier temps, Airparif s'est associé à des partenaires désireux d'accélérer l'innovation et a mis en place un challenge, lors duquel les fabricants proposent leur solution pour une évaluation. L’objectif de cette initiative est de valoriser les innovations et d’apporter des critères d’information et de choix pour les utilisateurs en fonction de leurs besoins par rapport à ces nouvelles technologies.

Pour en savoir, consultez la page de notre site : ICI.